Abstrait : |
L'art
abstrait est un art non figuratif qui ne cherche par à
représenter le
réel. Il s'affranchit des règles de l'imitation
de la réalité selon les
lois du perspectivisme traditionnel. Né au début
du XXème siècle, il
s'est développé suivant deux grandes tendances,
l'une émotionnelle ou
gestuelle, l'autre géométrique. Parmi les
précurseurs : Hartung,
Pollock, Kandinsky, Mondrian...
| |
Académie
:
|
École
où l'on s'exerce à la pratique d'un art,
Académie de peinture. Inspirée
par le modèle des académies italiennes, le
premier peintre du roi,
Charles Le Brun, fonde en 1648 l'Académie royale de peinture
et de
sculpture, en compagnie d'un collège de onze artistes. Elle
est
dissoute en 1792 et remplacée deux ans plus tard par
l'Institut, puis
par l'Académie des beaux-art en 1816.
| |
Acrylique : |
Peinture
synthétique qui combine certaines qualités de la
peinture à l'huile
avec celle de la peinture à l'eau. Elle permet de
créer des effets
variés, du lavis léger jusqu'à une
pâte épaisse. La peinture acrylique
est utilisée pour la première fois dans les
année quarante.
| |
Action painting : |
Expression
américaine dont l'équivalent français
peut être "peinture gestuelle"
qui désigne un mouvement d'art abstrait apparu
principalement à
New-York vers 1945, sous l'influence des procédés
automatiques
surréalistes, et dont les principaux
représentants sont Kline, De
Kooning et surtout Pollock.
| |
Aérographe : |
Pistolet
pulvérisateur à air comprimé
permettant d'obtenir un jet de peinture ou
d'encre très fin et de créer des
dégradés de couleurs ainsi que des
nuages de points.
| |
Anamorphose : |
Représentation
volontairement déformée d'un sujet, dont le
véritable aspect ne peut
être découvert par le spectateur que sous un angle
déterminé par
rapport au plan du tableau.
| |
Apprêt : |
Préparation
de la toile ou du bois pour pouvoir y appliquer la couleur. Cela
consiste à étaler une couche plus ou moins
épaisse d'un enduit composé
essentiellement d'huile cuite et de blanc d'argent, ou de chaux et de
colle.
| |
Aquarelle : |
Peinture
exécutée avec des couleurs
délayées dans l'eau sur une feuille de
papier dont le grain demeure visible par transparence.
| |
Atelier : |
Local
où travaille un peintre ou un sculpteur avec ses aides, ses
apprentis
ou ses élèves. Un travail d'atelier est un
travail exécuté soit par des
apprentis ou des élèves sous la direction d'un
maître, ou d'après ses
dessins. Une oeuvre anonyme est dite de l'atelier de tel
maître
lorsqu'elle a été faite par l'entourage
immédiat ou sous la
surveillance de ce maître.
| |
Bistre
: |
Couleur
intermédiaire entre le brun et le jaune rouille.
| |
Bonne tenue : |
Peinture
qui ne présente ni cloquage, ni craquelage, ni
écaillage, ni
décollement, au delà de 5% de la surface de
l'élément de référence. Les
salissures d'origine biologique et les encrassements ne sont pas des
altérations de "bonne tenue". Les altérations
accidentelles(dues au
mouvement du support, à des fuites de canalisations d'eau,
etc.) ne
dépendant pas de la qualité de
revêtement, ne concernent pas" la bonne
tenue".
| |
Bronze : |
Alliage
de cuivre et d'étain utilisé pour la sculpture.
Plusieurs procédés de
travail : le moulage au sable et à la cire perdue... Ce
matériau noble
sait surmonter l'épreuve des siècles et des
intempéries. | |
Bronze à cire
perdue |
Dans
cette technique, le modèle, exécuté en
cire (il s'agit le plus souvent
d'un noyau en argile recouvert de cire modelée), est
recouvert d'une
enveloppe réfractaire de couches d'argile ou de poudre de
brique. Des
petits bâtonnets de métal maintiennent l'enveloppe
sur le noyau. La
cire est fondue à la chaleur et
évacuée par des conduits
ménagés dans
l'enveloppe externe, qui serviront aussi lors de la coulée
à évacuer
les gaz; le métal en fusion est coulé par
d'autres conduits. | |
Brossage : |
Préparation
des fonds au moyen d'une brosse de façon à
éliminer les matières diverses peu
adhérentes.
| |
Brosse : |
Pinceau
généralement assez large, de forme plate ou
ronde, formé de poils ou de
fils plus ou moins flexibles et d'égale longueur. Selon les
matériaux
utilisés et la nature de son travail, le peintre emploie
différents
types de brosses.
| |
Broyage : |
Action
de concasser et de réduire en poudre les couleurs
sèches, puis de les
amalgamer à l'huile, à l'eau, ou à
tout autre liant.
| |
Calligraphie
: |
Art
de dessiner les caractères de l'écriture et de
les décorer ou de les utiliser à des fins
décoratives.
| |
Camaïeu : |
Coloris
obtenu par les variations de clair-obscur d'une seule couleur.
| |
Cercle chromatique : |
Cercle
divisé en douze parties et composé des trois
couleurs primaires (Rouge,
Vert, et Bleu), des trois couleurs secondaires, et des six couleurs
tertiaires.
| |
Châssis : |
Cadre
sur lequel est tendue la toile d'un tableau.
| |
Chevalet : |
Support
en bois, sur pieds, réglable en hauteur, que les peintres
utilisent pour poser leur toile.
| |
Cimaise : |
Corniche
destinée à recevoir des tableaux dans les
musées et les galeries. Au
XIX° siècle, on disait d'un peintre qui exposait
dans les Salons qu'il
avait obtenu les "honneurs de la cimaise" s'il était parvenu
à faire
accrocher son tableau bien en vue.
| |
Cire : |
Substance
d'origine animale, végétale ou
minérale de couleur jaune ou blanche qui
sert de liant dans certaines peintures ou vernis.
| |
Clair-Obscur : |
Ensemble
équilibré d'ombres et de lumières,
permettant de mettre en valeur un
personnage ou un objet. En peinture, on appelle "clair-obscur" la
technique consistant à moduler la lumière sur un
fond d'ombre, en
créant des contrastes propres à
suggérer le relief et la profondeur.
| |
Cobalt : |
Métal
blanc proche du fer et du nickel, qui désigne le bleu en
général.
| |
Collage : |
Procédé
qui consiste à coller et à assembler sur un
support des fragments de matériaux
hétérogènes.
| |
Composition : |
La
composition est la création par excellence. Le peintre
dispose les
volumes, les lignes, les couleurs et les valeurs en organisant la
surface de sa toile par des diagonales, un centre, des points de fuite,
des ligne de force...
| |
Copyright
: |
Droit
que détient un auteur ou un éditeur d'exploiter
une oeuvre littéraire, artistique, etc..., pendant une
durée déterminée.
| |
Copiste : |
Artiste
peintre spécialisé dans la reproduction d'oeuvres
originales de maîtres.
| |
Couche d'impression |
Peinture
spécifiquement destinée à
imprégner en première couche un support
absorbant.
| |
Couleurs chaudes |
Ce
sont des couleurs faisant penser au soleil et à la chaleur.
Ces
couleurs font parties de la gamme des jaunes, des orangés
allant
jusqu'au rouge.
| |
Couleurs
complémentaires |
Couleurs
diamétralement opposées sur le cercle
chromatique. Par exemple le violet est la couleur
complémentaire du jaune.
| |
Couleurs froides |
Plus
une couleur est mélangée avec du bleu, plus elle
semble froide.
| |
Couleurs primaires : |
Couleurs
qui ne peuvent être obtenues par le mélange
d'autres couleurs. Ces
trois couleurs sont le Rouge, le Jaune et le Bleu. Ce sont les couleurs
de base. Les pigments purs de couleurs primaires sont le magenta (rouge
bleu), le cyan (bleu-vert) et le jaune.
| |
Couleurs secondaires : |
Couleur
obtenue par le mélange en égale
quantité de deux couleur primaires. Jaune, Violet, Orange,
Vert.
| |
Couleurs tertiaires : |
Couleurs
obtenues par le mélange des couleurs voisines sur le cercle
chromatique.
| |
Couteau : |
Lame
d'acier, en forme de truelle, plus ou moins large, longue ou flexible,
dont les peintres se servent pour manipuler les couleurs sur la
palette. Le couteau sert aussi à enlever les
impuretés de la toile, ou
à la décharger de couleur. Depuis le XIX°
siècle, les peintres
préfèrent parfois le couteau au pinceau pour
poser les couleurs sur la
toile et les travailler.
| |
Craie : |
Calcaire
blanc, qui entre dans la composition des préparations et des
enduits à l'eau et à la colle.
| |
Croquis : |
Esquisse
rapide indiquant les traits essentiels.
| |
Cubisme : |
Mouvement
artistique né au début du XXème
siècle qui rompt avec la vision
traditionnelle des sujets par une représentation
décomposée en plans
géométriques et en volumes. Le tableau "Les
demoiselles d'avignon" de
Picasso marque la naissance de ce courant avec Braque, Gris, Fernand
Leger, Delaunay...
| |
Cuivre : |
Métal
usuel de couleur jaune ou rouge parfois utilisé en plaque ou
en panneaux, pour servir de support à une peinture.
| |
Dada,
dadaisme : |
Mouvement
de révolte littéraire et esthétique
né en 1916 en réaction contre le
guerre et le militarisme. Il s'exprima d'abord par un refus absolu de
l'Art. Tzara (auteur des "Sept manifestes Dada"), Picabia, Hans Arp,
Richter, Duchamp... illustrèrent l'esprit Dada. Ce mouvement
éphémère
déclina dès 1922.
| |
Dégradé : |
Transition
progressive entre une couleur dite de premier plan et une autre de
second plan.
| |
Détrempe (peinture
à la) |
Technique
utilisant l'eau pour dissoudre les couleurs et des substances comme le
blanc d'oeuf, le lait, le lait de figue, la colle, la gomme, la cire,
ou d'autres substances (sauf l'huile) comme agglutinants.
Utilisé sur
des supports comme la pierre, le bois, le métal, le papier,
la toile,
traités spécialement avec un apprêt
pour mieux prendre la couleur.
| |
Eau
Forte : |
Procédé
de gravure sur métal s'effectuant par
l'intermédiaire d'un acide. Le
mot s'applique à la fois à la technique, au
mordant et à l'estampe
elle-même. Cette technique de gravure en creux est
basée sur
l'utilisation de l'acide nitrique. La matrice en cuivre est
revêtue
d'une légère couche de vernis gras
résistant à l'action de l'acide. Sur
ce fond sombre, le graveur trace le dessin en se servant d'une pointe
d'acier qui découvre le cuivre de la plaque. Celle-ci est
alors plongée
dans un bain d'eau et d'acide nitrique qui attaque et creuse les
parties découvertes, en laissant intactes celles qui sont
protégées par
le vernis : c'est la phase de la morsure. Puis la couche de vernis est
éliminée et on passe à l'encrage et
à l'impression. L'eau-forte,
souvent associée à la pointe sèche, se
caractérise par le naturel des
lignes, semblables à celles que l'on obtient par le dessin.
| |
Ebauche : |
Première
forme donnée à une oeuvre, à un
ouvrage.
| |
Ecaillement : |
Altération
de la couche picturale caractérisée par un manque
partiel d'adhérence de celle-ci au support.
| |
Echappée : |
Vue
éloignée dans un paysage ou dans une composition.
| |
Ecole : |
Au
sens artistique, l'école est un mouvement collectif autour
d'un même
maître ou d'une même doctrine, et/ou des groupes
d'artistes présentants
des points ou une démarche commune (origine, style,
inspiration,
formation...). Retenons : l'Ecole Flamande, l'Ecole de Pont-Aven,
l'Ecole Provençale...
| |
Ecriture : |
Ensemble
des éléments caractéristiques qui
contribuent à définir la manière
personnelle d'un peintre : dessin, maniement du pinceau, touche.
| |
Egrénage : |
Dans
la préparation des surfaces, opération ayant pour
objet l'enlèvement ou
le décrottage des projections de plâtre,
d'enduits, etc. qui subsistent
sur un subjectile en maçonnerie, en bois ou en
métal. Cette opération
est toujours suivie d'un époussetage.
| |
Embu : |
Défectuosité
initiale caractérisée par une ternissure dans des
zones bien définies.
| |
Empâtement
: |
Relief
produit sur un tableau par l'application de couches épaisses
de matière picturale.
| |
Emulsion : |
Dispersion
d'un liquide au sein d'un autre avec lequel il n'est pas miscible :
l'un d'eux (liquide émulsionné) étant
dispersé dans l'autre (liquide
dispersant) sous forme de fines gouttelettes. Il peut exister des
émulsions de plus de deux liquides non miscibles. On dit
vernis-émulsion, liant-émulsion,
encaustique-émulsion,
peinture-émulsion. Les émulsions peuvent servir
de couches d'apprêt, de
fonds, d'ébauches pour les glacis ou des teintes
à l'huile ou au vernis.
| |
Encaustique : |
Peinture
composée de couleurs délayées dans de
la cire fondue.
| |
Encollage : |
Application
d'une ou plusieurs couche(s) de colle sur la surface d'un support pour
garantir l'isolement de la couche picturale et unifier la surface
à
peindre en rendant la toile plus serrée et limiter son
pouvoir
absorbant.
| |
Enduit : |
Couche
destinée à isoler le support (toile, bois,
métal, pierre, mur) de la couche picturale.
| |
Enluminure |
Lettre
ornée ou miniature, colorée, des anciens
manuscrits en même temps que
l'art de créer ce décor.
Procédé de reproduction par le travail au
pochoir.
| |
Entoilage : |
Opération
consistant à fixer et de tendre la toile sur le
châssis au moyen de
semences clouées sur la rive ou sur le revers de celui-ci.
| |
Epure : |
Représentation
d'un objet par sa projection sur trois plans perpendiculaires.
| |
Esquisse : |
Dessin
ou peinture exécutés rapidement, pour fixer une
image ou une idée
destinée à un ouvrage de peinture, de sculpture
ou d'architecture.
Précède l'ébauche.
| |
Essence : |
Liquide
volatil utilisé comme diluant des peintures à
l'huile. On appelle
parfois "peinture à l'essence", une technique où
la peinture à l'huile
est fortement diluée à l'essence, ce qui peut
donner des effets de
transparence comme l'aquarelle.
| |
Estampe : |
Image
imprimée au moyen d'une planche gravée de bois,
de cuivre ou de pierre calcaire.
| |
Estompe : |
Petit
rouleau pointu de papier, de peau ou de coton roulé. Il est
utilisé
pour étendre le crayon ou le pastel sur un dessin. Ce
procédé permet de
produire les ombres et les demi-teintes sans avoir recours aux hachures.
| |
Etude : |
Dessin
ou peinture qui n'est pas traité comme un tableau
définitif, mais exécuté avant l'oeuvre
proprement dite.
| |
Expressionnisme |
Forme
d'art qui s'efforce de donner à une oeuvre le maximum
d'intensité
expressive. Ce courant s'est surtout manifesté au
XXème siècle avec la
recherche de l'effet produit par l'oeuvre autant que par le sujet. Van
Gogh, Gauguin, puis, Ensor, Munch, Matisse sont à l'origine
des
poussées expressionismes modernes.
| |
Expressionnisme abstrait : |
L'expressionnisme
abstrait se situe au confluent de plusieurs courants de la peinture
moderne, notamment de l'expressionnisme et du surréalisme.
Il symbolise
l'art américain de l'après-guerre et joue un
rôle de premier plan dans
l'émergence de l'école de New York sur la
scène artistique
internationale. Excluant catégoriquement le
réalisme, le mouvement
s'exprime avec intensité dans les formes, les lignes et la
couleur.
| |
Facture : |
Chaque
artiste a une facture qui lui est propre, un "faire", disait Diderot,
une façon de jouer avec la pâte, d'utiliser son
pinceau. La facture
c'est l'écriture du peintre. Manière dont un
tableau est exécuté,
particulièrement d'un point de vue technique. La technique
d'un tableau
se caractérise par l'épaisseur de la
pâte, la répartition des
empâtements et l'orientation de la touche. Chaque peintre a
sa facture,
qui le distingue des autres artistes.
| |
Faïencage : |
Etat
de détérioration d'un tableau dû
à de très fines craquelures.
| |
Fauvisme : |
Mouvement
qui prone l'emploi généraliser des tons purs.
Matisse, Renault, Van
Dongen, Manguin furent quelques uns des initiateurs de ce courant
artistique né au début du XXème
siècle.
| |
Fondu : |
La
technique du fondu consiste à réduire en vigueur
un ton sur ses bords,
ou à juxtaposer deux couleurs que l'on réunit
ensuite, à la différence
des couleurs appliquées en plage. Le fondu indique la
manière dont les
couleurs juxtaposées se mêlent et se confondent en
diminuant
progressivement d'intensité. Dans les différentes
techniques du lavis,
le fondu est obtenu en étendant la couleur avec de plus en
plus d'eau.
| |
Fresque : |
Peinture
murale exécutée à l'aide de pigments
d'origine minérale résistants à la
chaux et détrempés à l'eau,
appliqués avec des brosses sur un support
constitué par une couche de mortier frais,
composé de sable et de chaux
éteinte.
| |
Frise : |
Composition
dessinée, peinte ou sculptée, souvent
répétitive et ayant une forme
allongée.
| |
Frottis : |
Couche
de peinture peu épaisse, appliquée rapidement
avec une brosse à poils
dures et à travers laquelle on perçoit encore le
grain de la toile.
| |
Fusain : |
Bâtonnet
de charbon utilisé parfois pour dessiner. Nom que prend le
dessin exécuté avec cette technique.
| |
Glacis : |
Trés
mince couche de peinture, destinée à jouer par
transparence avec la couleur sèche du fond sur laquelle on
la pose.
| |
Gouache : |
Peinture
préparée à l'aide de couleurs
délayées dans de l'eau avec de la gomme
et rendues pâteuses par du miel ou une autre substance.
| |
Grain : |
Ensemble
de petites aspérités qui rendent la surface d'un
support pictural (papier, toile, panneau)
légèrement rugueuse.
| |
Grattage : |
Opération
qui a pour but d'enlever au grattoir tout ou parties des couches de
peinture à la colle ou à l'huile sur des surfaces
qu'on veut repeindre.
| |
Gravure : |
Art
d'obtenir des tracés à partir d'une surface dure
en la gravant avec des
outils divers. L'image gravée et dessinée sur une
matrice en bois, en
métal ou en pierre, est imprimée en un ou
plusieurs exemplaires, sur un
support généralement de papier, grâce
à un procédé d'encrage et
d'impression.
| |
Héliogravure : |
Procédé
d'impression utilisant des plaques ou des cylindres gravés
en creux.
| |
Huile
(peinture à l') : |
Technique
de peinture sur bois ou sur toile. En général,
les pigments sont
mélangés avec des huiles grasses (lin, noix,
pavot), auxquelles on peut
ajouter des huiles essentielles ou des solvants, comme l'essence de
térébenthine. Ce principe était connu
dès l'Antiquité, mais la
technique proprement dite de la peinture à l'huile a
été perfectionnée
par les peintres flamands du début du XVe siècle.
| |
Hyperréalisme : |
Mouvement
artistique né aux Etats-Unis à la fin des
années soixante, visant à une
reconstitution objective de la vie contemporaine. Imitation
littérale
et représentation minutieuse de la
réalité, l'hyperréalisme
diffère du
trompe-l'oeil par le choix des sujets. Principaux
représentants : R.
Estes, J. Kacere, J. Salt, Hucleux...
| |
Icône : |
Image
sacrée des religions orthodoxes, peinte sur bois, sur
métal, sur ivoire, etc.
| |
Impression
: |
Couche
de colle ou d'huile que l'on applique à l'aide d'un pinceau
sur un support pour en réduire le pouvoir absorbant.
| |
Impressionnisme |
Mouvement
pictural qui se développa à partir de la fin du
19ème siècle en réation
contre les conceptions accadémiques de l'art. Parmi les
premier
impressionnistes : Claude Monet dont la toile "Impression,
soleil levant"
inspira le mouvement, Renoir, Sysley, Bazille... Ils mettent au point
une nouvelle démarche pour capter le jeu de la
lumière et les
apparences jugitives de l'instant, posant les couleurs par touche
distinctes.
| |
Laque
: |
En
peinture, on entend généralement par laque un
colorant déposé, par
absorption ou précipité, sur un support
minéral. On obtient ainsi des
laques insolubles. Les laques les plus solides sont d'origine
minérale,
du type laque de fer fixée à l'alumine.
| |
Lavis : |
Technique
consistant à teinter un dessin avec de l'encre de chine, du
bistre ou une autre substance délayée dans de
l'eau.
| |
Linogravure : |
Procédé
de gravure qui utilise le linoléum au lieu du bois.
| |
Lithographie
: |
Procédé
de reproduction, à plat, sur pierre, fondé sur
l'antagonisme entre l'eau et les corps gras.
| |
Maître : |
Titre
donné à un artiste ayant fait école et
acquis une notoriété, tant par son talent que par
son influence.
| |
Marouflage : |
Le
marouflage consiste à faire adhérer à
l'aide d'une colle très forte
(maroufle, céruse, amidon, dextrine) un support pictural
mince et
souple sur un autre support, le plus souvent rigide.
| |
Mécénat : |
C'est
un soutien matériel apporté par la
bénéficiaire àune oeuvre ou
à une
personne pour l'exercice d'activités présentant
un intérêt général, tel
l'art plastique contemporain. Le mécénat offre
des possibilités de
déduction fiscale.
| |
Médium : |
Préparation
liquide à base de résines et d'huiles, que l'on
ajoute aux couleurs déjà broyées.
| |
Miniature : |
Peinture
de petite taille, réalisée avec beaucoup de
précision.
| |
Modelé : |
Rendu
du relief, des formes, en sculpture, en dessin, en dessin. Le
modelé
s'obtient en peinture ou en dessin au moyen de hachures ou de
dégradés
qui traduisent les différentes valeurs de l'ombre et de la
lumière se
répartissant sur les surfaces de l'objet. Avec
l'Impressionnisme, il
est remplacé par le jeu direct de modulations de touches de
couleur
suggérant des volumes et une profondeur propres à
la peinture,
désormais détachée du souci
d'imitation.
| |
Modèle : |
Objet
servant d'exemple à l'artiste ou personne qui pose pour un
peintre ou un sculpteur. | |
Motif : |
Sujet
ou thème d'un tableau. Sujet à partir duquel un
tableau est élaboré.
Par extension "aller sur le motif" (Paul Cézanne) signifie
peindre en
plein air, devant le paysage.
| |
Nabis
: |
S'inspirant
du synthétisme de Gauguin et de l'esthétique
symboliste, les peintres
"nabis" (de l'hébreu nabi, prophète)
révolutionnèrent les techniques
décoratives avec une nouvelle utilisation des couleurs
(vitrail,
lithographie, détrempe, illustration) à la fin du
19ème siècle. Parmi
les plus célèbres : Paul Sérusier,
Maurice Denis, Emile Bernard,
Edouard Vuillard, Pierre Bonnard...
| |
Nature morte : |
Objets
inanimés représentés sur la toile.
| |
Nombre d'or : |
Ce
nombre apparaît, au yeux de certains, comme un principe
d'harmonie
universelle ou comme la clé d'une conception absolue de la
beauté.
Depuis l'Antiquité, les géomètres et
les philosophes ont cru à
l'existence d'une proportion privilégiée que les
artistes de la
Renaissance appelèrent le « Nombre d'or
». Une harmonie, que certains
estiment parfaite, existe entre deux grandeurs, notamment entre deux
dimensions, lorsque celles-ci sont entre elles dans la même
proportion
que la plus grande avec leur somme.
(x / y) = y / (x + y )
| |
Nuance : |
Chacun
des degrés par lesquels peut varier une couleur.
| |
Palette : |
Plaque
mince, de forme rectangulaire, ovale ou ronde, percée d'un
trou pour
laisser passer le pouce, sur laquelle les peintres travaillent leurs
couleurs.
| |
Offset
|
Procédé
d'impression industrielle dans lequel le report du texte ou de l'image
à imprimer se fait d'abord de la forme d'impression sur un
rouleau
spécial (blanchet en caoutchouc), puis de ce rouleau au
papier. | |
Pantographe : |
Instrument
constitué de quatre tiges articulées,qui permet
de reproduire
mécaniquement un dessin, éventuellement en le
réduisant ou en
l'agrandissant.
| |
Papier huilé : |
Le
papier huilé est enduit d'huile de lin et sert de papier
report ou de
papier calque. Il a été très
employé dès le Moyen Âge pour
reproduire
des esquisses ou comme support.
| |
Papier marouflé |
Voir
marouflage. Le papier est collé sur un support rigide (bois,
pierre) ou
souple (toile) et servant à transformer la nature du fond
qui reçoit la
peinture.
| |
Parrainage : |
C'est
un soutien matériel ou financier apporté
à une manifestation, à une
personne, à un produit ou une organisation en vue d'en
retirer un
bénéfice direct.
| |
Pastel : |
Bâtonnet
de carbonate de calcium coloré. Crayon de couleur. Dessin en
couleurs
exécuté avec des crayons de pastels. Les
principales qualités du pastel
sont la souplesse, la rapidité de l'exécution, la
variété dans la
facture: hachures, touches fondues ou complètement
estompées. Le pastel
permet aussi de superposer plusieurs couches sans avoir à
effacer. De
plus, la traduction parfaite qu'il donne de la matière d'un
épiderme
contribue à en faire une technique de
prédilection pour le rendu des
portraits. La faculté de "croquer" rapidement un visage et
son
expression, la possibilité des "reprises", la
maniabilité donnée par le
support sont autant d'autres avantages qui contribuent à son
succès.
| |
Pastiche : |
Reprise
d'un tableau existant par un autre artiste qui copie quelques
éléments
en changeant peu ou radicalement le sens de ce dernier.
| |
Patine : |
Résultat
d'une lente évolution naturelle des oeuvres se traduisant
par un léger
assombrissement des tons produit par l'oxydation des liants
à base
d'huile et par celle du vernis original. Le jaunissement des vernis
successifs a tendance à être confondu avec la
patine naturelle.
| |
Pierre noire : |
Schiste
argileux à grain serré, utilisé
à la manière d'un crayon, qui donne un
trait dont la teinte varie du noir au gris. Deux autres techniques sont
venues le supplanter : le fusain et la mine de plomb.
| |
Pigment : |
Substance
colorée d'origine minérale ou
végétale, utilisée dans la fabrication
des peintures.
| |
Pincelier : |
Récipient
en fer blanc contenant de l'essence de
térébenthine qui sert au nettoyage des pinceaux
et des brosses.
| |
Pistolet : |
Appareil
permettant la pulvérisation de peinture ou de vernis par
l'intermédiaire d'air comprimé.
| |
Plâtre : |
Matériau
résultat de la cuisson modérée du
gypse, suivie de mouture. Le plâtre
peut être utilisé pour épaissir une
peinture. Il entre aussi dans la
composition de certaines préparations et dans celle des
siccatifs en
poudre. Enfin, il peut être aussi utilisé comme
revêtement mural et à
certaines techniques de sculptures.
| |
Pochade : |
Peinture
de petit format exécutée sommairement de quelques
coups de pinceau.
Bien qu'elle réunisse toutes les données de
l'esquisse ou du croquis,
la pochade a un caractère définitif et constitue
par elle-même un
tableau. Le terme est quelquefois synonyme de peinture comique ou de
caricature.
| |
Pochoir : |
Plaque
découpée selon les contours d'un ornement, d'un
caractère..., et
permettant de reproduire celui-ci en frottant une brosse, un pinceau
imprégné de couleurs, les parties
ajourées. (voir enluminure)
| |
Point de vue : |
En
perspective, cette expression désigne le lieu où
est placé l'oeil du
spectateur ou lieu de vision théorique, situé en
dehors du tableau.
| |
Pointe d'argent |
Stylet
ou barrette d'argent effilé maintenus sur un manche de bois,
utilisés
jusqu'à la Renaissance pour dessiner sur un papier ou un
parchemin
obligatoirement recouvert d'un enduit à base de poudre d'os
mêlée
d'eau, de gomme arabique et de couleurs. d'où le nom de
carta-tinta :
papier préparé.
| |
Pointe de plomb |
C'est
un alliage de plomb et d'étain qui, effilé et
emmanché, servait à
dessiner. Elle fut employée dès le Moyen
Âge par les scribes et les
peintres pour exécuter des esquisses et des croquis, et mais
fut
éliminée par le crayon au graphite, ou mine de
plomb.
| |
Pointillisme : |
Technique
picturale qui consiste à juxtaposer des petites touches
comme des
points de couleur souvent pure pour créer l'illusion de la
réalité
chromatique. Egalement appellée divisionnisme, cette
école
néo-impressionniste s'est illustrée avec des
peintres pointillistes
remarquables tels que Georges Seurat, Gross...
| |
Pop'Art |
Mouvement
artistique contemporain recourant aux procédés
graphique de la
publicité, de la mode ou de certaines formes de la bande
dessinée. Né
en Angleterre, le mouvement s'imposa aux Etats-Unis avec des artistes
comme Roy Lichtenstein, Andy Warhol, Ton Wesselmann....
| |
Quadrichromie
|
Procédé
de reproduction des couleurs utilisant la superposition des trois
couleurs primaires (cyan, jaune et magenta) et du noir. | |
Rechampir |
Détacher
(un ornement) d'un fond, en soulignant les contours par un contraste de
couleurs, au moyen de moulures...
| |
Restauration : |
Action
de réparer ou de redonner l'aspect ou les couleurs
d'origines à une oeuvre.
| |
Retable : |
Panneau
vertical (placé derrière un autel), le plus
souvent peint et richement orné.
| |
Retouche : |
Correction
d'un détail, effectuée après coup, par
le peintre ou lui-même ou par le
restaurateur, en vue d'apporter une amélioration au tableau
(ou dit
alors plutôt repeint). Application des dernières
couches de peinture en
vue de parfaire certains détails.
| |
Romantisme : |
Ensemble
de mouvements artistiques qui s'épanouirent au
19ème siècle sur la base
d'un rejet du rationnalisme et du classicisme. Parmi les peintres
considérés comme des maîtres du
romanstisme : Gros, Géricault,
Delacroix, Constable...
| |
Rome
(Prix de…) |
Pension
attribuée par voies de concours à de jeunes
artistes pour leur
permettre de parfaire leurs études dans
l'établissement de l'Académie
de France à Rome. Ce terme désigne le
lauréat de chacune des sections
du concours et les oeuvres primées.
| |
Salon |
Exposition
périodique, annuelle ou bisannuelle, d'oeuvre d'artistes.
| |
Sanguine |
Elle
se présente sous forme de bâtonnet ou de poudre.
Elle est constituée
avec une variété d'hématite rouge,
argile coloré à base d'oxyde
ferrique.
| |
Sepia : |
Matière
colorante brunâtre, sécrétée
par la seiche et dont on se sert pour le
dessin au lavis. Ce lavis de sépia a remplacé au
XIX° siècle le lavis
de bistre.
| |
Sérigraphie |
C'est,
en quelque sorte, une extension du pochoir.
Procédé de l'estampe
utilisant des écrans de soie inégalement
imperméabilisés et interposés
entre le papier et l'encre. La sérigraphie en couleurs est
tirée au
repérage à l'aide de plusieurs écrans.
| |
Spatule : |
Instrument
de métal que les peintres utilisent comme racloir ou pour
lisser la couche picturale.
| |
Staff : |
Mélange
plastique de plâtre, de ciment, de glycérine et de
dextrine. Celui-ci,
constitue un fond absorbant neutre pour les peintures.
| |
Stuc : |
Plâtre
mélangé à du marbre en poudre et
à de la colle, et parfois armé de
cheveux ou de treillis, utilisé pour la sculpture et la
décoration en
architecture, principalement du seizième au
dix-huitième siècle. Il
convient parfaitement pour réaliser les
décorations chargées des styles
baroque ou renaissance.
| |
Stylet : |
Petite
lame mince et pointue utilisée par les peintres pour
travailler la cire
ou l'enduit frais dans la technique de la fresque. Dans la technique du
dessin, le terme désigne un petit manche de bois dans lequel
est
assujettie une mince tige d'argent, plus rarement d'or ou de cuivre.
| |
Surréalisme : |
Mouvement
littéraire et artistique qui se constitua vers 1920 sur la
base d'un
rejet systématique de toute logique pour établir
de nouveaux
raisonnement. Mouvement animé par Breton, reunit de nombreux
poètes
(Eluard, Desnos,...), et des peintres surréalistes (Dali,
Tanguy,
Ernst), photographes et cinéastes (Bunuel...)
| |
Taille-douce : |
Nom
donné à la gravure en creux. Ce terme s'applique
en général à la fois à
l'eau forte et au burin.
| |
Teinte : |
Couleur
résultant du mélange de deux ou plusieurs
couleurs. Diversité des
nuances d'une même couleur. Une teinte rompue est une teinte
qui a été
additionnée de noir ou de bleu. Une teinte plate est une
teinte
occupant une certaine surface et ayant partout la même nuance
et la
même intensité. La demi-teinte est un ton
intermédiaire entre l'ombre
et la lumière.
| |
Tempera |
Mélange
eau-pigments par de la colle ou de l'oeuf.
Procédé de peinture à la
détrempe dans lequel le liant, ou véhicule, est
une émulsion contenant
des substances aqueuses et huileuses telles que l'oeuf et le lait de
figue. D'un pouvoir couvrant remarquable, la peinture a tempera permet
de pratiquer des glacis. Cependant, elle est fragile à
l'humidité et
d'une pratique peu aisée. Supplantée par la
technique de l'huile dès le
XV° siècle, elle ne fut pourtant pas totalement
abandonnée des peintres
qui l'utilisaient conjointement à l'huile, notamment pour
l'exécution
des dessous.
| |
Texture : |
Fait
référence à la sensation d'une surface
que l'on touche, où que l'on
imagine si l'oeuvre ne peut être que regardée. Une
surface peut être
lisse, rugueuse, polie, satinée, etc. En peinture, l'outil
utilisé
influence la texture apparente.
| |
Tiré
à part |
Reproduction
d'une oeuvre avec le procédé d'imprimerie offset.
Le tiré à part se
différence de l'affiche ou du poster par la
qualité du support et par
une série limitée,
numérotée et signée individuellement
de la main de
l'artiste.
Le tiré à part est une impression machine selon
le
procédé offset.
Contrairement à la lithographie ou à l'enluminure
qui
nécessitent
autant de passages que de nuances, l'impression offset est une
quadrichromie. L'ouvre est restituée à partir des
couleurs primaires et
du noir (CMJN : cyan, magenta, jaune, noir) qui sont
superposées
de
façon plus ou moins tramée. Plus la trame est
fine, plus
l'ouvre sera
restituée avec qualité. | |
Ton |
Degré
de saturation ou de luminosité, d'intensité
lumineuse, présenté par une
teinte, allant du plus foncé au plus clair. Valeur d'une
teinte : tons
clairs, tons obscurs. Effet dominant des couleurs : une peinture froide
de ton. Degré d'intensité du coloris. Les tons
chauds se rapprochent du
rouge et de l'orangé. Les tons froids se rapprochent du
bleu. Les tons
rompus sont obtenus par des mélanges pigmentaires et en
particulier
avec du gris.
| |
Tonalité |
La
tonalité est la couleur dominante d'une composition
picturale. Chaque
tableau présente une gamme colorée
spécifique qui détermine une
tonalité.
| |
Touche |
Manière
dont un peintre applique la couleur sur la toile, au moyen du pinceau,
de la brosse ou du couteau. On reconnaît la touche d'un
peintre à sa
direction, régulière ou contrariée,
à son relief ou son degré
d'empâtement, à sa superficie. Il faut attendre le
début du XVIe siècle
en Europe pour voir les premières tentatives de touches
laissées
apparentes.
| |
Triptyque |
Triple
panneau peint ou sculpté, à deux volets
exactement repliables sur le panneau central.
| |
Trompe l'œil |
Peinture
visant à donner l'illusion d'objets réels et d'un
véritable relief. Par
analogie, ce terme fut appliqué aux peintures qui, par
léger modelé ou
l'impression de trompe l'oeil, donne l'illusion d'un relief
sculpté.
| |
Truelle |
Outil
formée d'une lame en triangle ou en trapèze et
d'un manche coudé,
servant à étaler les fonds ou on à
donner son homogénéité à la
pâte
picturale.
| |
Valeur |
La
valeur d'un ton désigne son degré
d'intensité par rapport à la lumière
ou à l'ombre.
| |
Vermillon |
Pigment
minéral artificiel très opaque et très
couvrant dans l'huile, d'un
rouge éclatant et constitué essentiellement par
du sulfure rouge de
mercure. Il possède un haut indice de réfraction,
mais il n'est pas
très stable s'il n'est pas protégé par
un vernis, de la cire ou un
verre. Dans de mauvaises conditions, il a tendance à
noircir, ce qui
explique que, depuis 1920, les artistes lui ont
préféré le rouge de
cadmium.
| |
Vernis |
C'est
un corps transparent, mixte, incolore, stable à
différents degrés,
brillant ou mat. En peinture, on l'emploie suivant l'usage comme vernis
à peindre, comme vernis à retoucher, pour isoler
deux couches de vernis
entre elles, comme vernis définitif, pour
protéger la matière picturale
du milieu ambiant. Dans ce cas, il renforce l'intensité et
la cohésion
des couleurs en accentuant leur transparence. Il existe deux
catégories
de vernis : à base de résine naturelle ou
synthétique.
| |
Vernissage |
Opération
consistant à étendre un vernis protecteur sur la
couche picturale. Par
extension, le vernissage désigne la réception qui
a lieu en général à
la veille d'une exposition et qui réunit artistes, critiques
et
autorités. Le jour du vernissage permettait jadis aux
artistes exposant
aux Salons Annuels de mettre la dernière couche de vernis.
| |
Verre |
Le
verre est utilisé par les artistes principalement comme
matériau coloré
pour le vitrail. Il sert également de plaque d'impression
pour les
monotypes, de support pour des miniatures ou d'écran
protecteur pour
certaines peintures. Cependant, ce matériau
présente une surface trop
lisse pour retenir des pigments, à moins qu'ils ne soient
cuits.
| |
Xylographie |
Impression
de textes et d'images au moyen de caractères en bois ou de
planches de bois gravés en relief.
| |
|
| |