carnetdebord
L'agenda Carnet de Bord sans encre ni papier. 
gratuit

photographies


juin 2005

Projet humanitaire
de Jean Philippe Leroy , reporter photographe :
Vente d’une sélection de photographies à prix symbolique, dont le bénéfice servira à acheter du matériel pour les écoles du Cap Vert.
De retour d’un voyage d’un peu plus de 15 jours au Cap Vert, j’ai décidé de faire de mon reportage photographique un vecteur d’aide aux élèves des écoles Capverdiennes. Je vais commencer courant juin 2005 des expositions photographiques itinérantes dans la Drôme, en Rhône Alpes voir peut être même partout en France.

Aux travers mes expositions, je veux d’abord faire connaître un pays d’accueil formidable. Je vais également proposer à la vente (à un prix symbolique) une sélection de photos dont les bénéfices serviront intégralement à financer l’achat de matériel pour les écoles du Cap Vert.

Je suis également à la recherche de partenariat ou tout autre aide pour mettre en place le mieux possible ce projet.

Je compte retourner au Cap Vert d’ici la fin de l’année 2005 pour livrer le matériel acheté grâce à ce travail d’exposition.


PRESENTATION EXPOSITION

Saudade

Nostalgie photographique du Cap Vert de Jean-Philippe LEROY

Avec Saudade, Jean-Philippe Leroy, photographe du quotidien, nous propose de partager sa nostalgie du Cap Vert ; de découvrir les gens les plus attachants qu’il ait rencontrés. En N&B, parce qu’on ressent mieux les sentiments. Pour ne pas se laisser aveugler. Des images tendres et pudiques de moments de vie, d’émotions simples, de solitude parfois. Jamais forcées. « Il ne faut jamais forcer les images ». Des images pour faire découvrir. Des photos pour aider. Minime peut-être, une aide pourtant. Pour les écoles, les familles, les enfants…

A l’occasion de son exposition, Jean-Philippe organise une vente de tirages sélectionnés, à prix symbolique, dont le bénéfice servira à acheter du matériel pour les écoles du Cap Vert.


Nom de l’exposition : « Saudade »

Thème : Nostalgie photographique du Cap Vert

Photographe : Jean-Philippe LEROY

Quand : 25 juin 2005 au 27 août 2005

(Du lundi au samedi, de 10 h 00 à 19 h 30, entrée libre)

Où : Musée de la Cauche – Maison de la pogne

Le Neuilly 17, place Jean-Jaures – 26100 ROMANS


Renseignements : http://jipp.free.frgalerimagipp@free.fr - 06 61 44 41 07




INTERVIEW DU 22 MAI 2005

Jean-Philippe Leroy, photographe

« Les capverdiens sont les gens les plus attachants que j’ai rencontrés… »

Jean-Philippe, 31 ans, un sourire d’enfant dans une stature imposante, a découvert le Cap Vert en mars 2005. Une rencontre photographique touchante, qu’il nous propose de partager à travers son exposition Saudade. En ligne de mire : un projet d’aide aux écoles du Cap Vert.

Vous préparez une exposition sur le Cap Vert que vous avez intitulée Saudade. Vous avez la nostalgie ?

Le mot «saudade» exprime un sentiment que l’on ne peut pas traduire. C’est une nostalgie bien particulière. Elle est propre au Cap Vert. J’ai essayé de la transcrire en images à travers mon regard. Pour moi, ce sont les instants partagés que l’on aimerait revivre, les gens rencontrés que l’on a envie de revoir. Les capverdiens sont les plus attachants de tous les gens que j’ai connus. Avec eux, il y a un échange sans ambiguïté. Et puis, ils s’intéressent aux gens qui s’intéressent à eux...

Parlez-nous de cette rencontre…

Mon regard s’est posé sur la vie des gens au quotidien : les adultes, les enfants... Je passais parfois une journée entière dans un village à capter des moments de vie : les enfants qui jouent, la solitude aussi. Il y a des rencontres fugitives et des rencontres plus longues. Des rencontres qui se font sur un bonjour ou sur une invitation. Je pense que les choses simples sont rarement montrées. J’aime montrer les cohérences et les contrastes, mettre en regard les différentes cultures du quotidien. Avant tout, il faut sentir. Il ne faut jamais forcer les images. L’appareil photo facilite la rencontre. Il aide aussi à passer la barrière du langage.


On imagine le Cap Vert comme un pays luxuriant, aux mille couleurs. Pourquoi une exposition en noir et blanc ?

Pour moi, les paysages ne sont que des écrins. Je m’en sers simplement pour poser les petites bouilles, les visages. On peut parfois se laisser aveugler par la multitude des couleurs, avoir envie de faire une image et finalement qu’elle soit vide, qu’il n’y ait rien. Allier la couleur aux sentiments, c’est difficile. En N&B, on ressent mieux les émotions. On peut véhiculer la vie, les expressions de façon simple. On n’utilise que la lumière, tout est à fabriquer. On se concentre plus sur l’impression, la composition. Quand je fais de la photo couleur, mon regard est différent.


Vous souhaitez venir en aide aux écoles du Cap Vert. Expliquez-nous…

Je souhaite faire tourner l’exposition Saudade dans la Drôme, Rhône-Alpes et pourquoi pas la France entière. J’ai envie de faire connaître ce pays encore peu touristique. Pour le développer. Pas pour le détruire. J’ai sélectionné quelques images que j’ai décidé de vendre pour un prix symbolique. L’ensemble du bénéfice servira à financer du matériel pour les écoles du Cap Vert. Fin 2005, j’emporterai ce matériel sur place, certainement en partenariat avec une association. Et je profiterai de ce second voyage pour réaliser un reportage dans les écoles. Aider les écoles, c’est aussi aider les familles.


Et après ?

Certainement l’Afrique noire ou l’Asie. Mon amie rêve d’y aller depuis toujours.
LC
22/05/2005